fonctionnement du coeur: automatisme cardiaque

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Pour assurer la répétition de manière (quasi-) infinie de ce cycle, le myocarde est contrôlé par des automatismes.

Les cellules musculaires constituant les muscles sont des cellules qui ont la capacité de se contracter sous l’effet d’un signal nerveux, de nature électrique, transformé en message chimique.

Les cellules myocardiques constituant le myocarde sont des cellules musculaires excitables et contractiles, c’est à dire qu’elles sont capables de réagir à des messages nerveux en se contractant, puis de transmettre ce message aux autres cellules.

Le message nerveux est transformé en un message chimique, un échange d’ions calcium au sein de la cellule, qui permet la contraction de celle-ci, ; le message ré-amplifié par chaque cellule myocardique se propage alors dans tout le myocarde. Les messages nerveux ainsi que leur rythme sont contrôlés par les cellules du tissu nodal qui sont des cellules auto-excitables, selon un rythme variant. Les messages se déplacent alors dans le réseau de tissu nodal, qui comprend les nœuds sino-auriculaire et auriculo-ventriculaire, placés au niveau de l’oreillette droite, ainsi que les cellules de conduction du signal partant du nœud auriculo-ventriculaire et s’étalant dans les parois ventriculaire et intra-ventriculaire. Ces dernières sont donc chargées de conduire les signaux dans le cœur.

Ainsi, le signal nerveux, de nature électrique est créé au niveau du nœud sino-auriculaire, aussi appelé pacemaker, au niveau de l’oreillette droite, en début de diastole. Il se déplace  ensuite en suivant le tissu nodal vers le nœud auriculo-ventriculaire et les ventricules. Suivant ce mouvement, le cycle cardiaque peut être découpé en plusieurs phases de contraction, on observe tout d’abord une contraction auriculaire, en fin de diastole, en réponse à l’excitation auriculaire démarré en début de diastole, suivi d’une contraction ventriculaire lors de la systole. Le trajet du sang à l’intérieur du cœur est donc déterminé par la diffusion de cette onde d’excitation, tandis que la fréquence cardiaque est, elle, déterminé par le pacemaker.

Ici, un schéma du tissu nodal à l’intérieur du cœur, ainsi qu’un électrocardiogramme, graphique illustrant les différentes phases de contractions du cœur en réponse à la diffusion de l’onde d’excitation.

Schéma de la propagation du signal électrique à l’intérieur du coeur, mis en correspondance avec un électrocardiogramme :

(source de l’image : http://www.carabinsnicois.fr/ )

Schéma des différentes phases d’un cycle cardiaque :

(source de l’image : http://coeurartificiel.canalblog.com/archives/2011/02/05/20310916.html)

 

 

 

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